Ballon sonde 2008
Projet mené avec les étudiants de licence SIRE (Systèmes Informatiques et Réseaux Embarqués) de l'IUT de Valence.
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La chaîne de vol

Un ballon expérimental est constitué de plusieurs éléments qui forment la chaîne de vol. Une fois assemblée, elle peut atteindre jusqu'à 8 mètres de longueur.
Un ballon sonde est constitué d'une chaîne de vol, composée par :
- Le ballon lui-même, tirant le reste de la chaine.
- Un parachute afin de permettre une descente en douceur
- Un réflecteur radar.
- Une nacelle qui contient les expériences.
Le ballon-sonde est gonflé à l'hélium et peut emporter des charges importantes en haute altitude. L'hélium est un gaz inerte moins dense que l'air. Ce gaz est ininflammable et donc parfaitement sans danger. Le ballon est fabriqué avec un matériau très élastique de quelques microns d'épaisseur. Le ballon est gonflé de façon à avoir une vitesse ascensionnelle d'environ 5 m/s. Le ballon utilisé est un modèle 1200. Ce chiffre nous indique la masse en gramme de l'enveloppe vide.
Lors de la descente, de l'air s'engouffre à l'intérieur du parachute qui va alors se déployer. Le parachute permet de freiner la chute de la nacelle après l'éclatement du ballon.
Le réflecteur radar permet de réfléchir les signaux radars. Cela permet à l'aviation civile de détecter plus facilement des objets difficilement décelables autrement.
La nacelle contient les expériences scientifiques. Elle embarquera surtout le précieux émetteur kiwi fourni par le CNES qui transmettra les mesures au sol. Elle doit respecter un certain nombre de règles (poids, dimensions...).
Vue d'ensemble d'un vol
Son principal intérêt est de pouvoir atteindre des altitudes d'environ 30 km voire plus, ce qu'il est impossible de faire avec des moyens plus conventionnels tels que les avions
Au décollage, une fois les secousses du lâché amorties, la nacelle se balance comme un pendule sous le ballon avec une amplitude faible et tourne sur elle-même (quelques tours par minute). La vitesse ascensionnelle est d'environ 5 m/s. L'enveloppe du ballon contenant l'hélium est fermé, le gaz y reste donc emprisonné durant l'ascension. La pression extérieure diminuant avec l'altitude, l'enveloppe se dilate, atteint un diamètre d'une dizaine de mètres puis éclate.

Dès que la chute est amorcée, l'air en faible quantité s'engouffre à l'intérieur du parachute et le gonfle progressivement. La nacelle redescend alors sous son parachute. Vers 20 km d'altitude, la vitesse de chute est d'environ 80 m/s puis, au fur et à mesure que l'altitude décroît, la densité de l'air augmente et le freinage du parachute est plus efficace. La vitesse de la nacelle à l'atterrissage est de 5 m/s environ. La descente dure une vingtaine de minutes.